Je ne saurai vous dire pourquoi mais j'ai cette espèce de rage en moi.Cette envie folle de ne plus rien voir, ne plus rien entendre.Vous est-il déjà arriver de ne plus rien supporter ? Même pas vos propres battements de coeur.De vous haîr à en vomir de dégoût.Le bonheur me fout la gerbe.Ma gerbe parsemée d'anti-depresseurs de toutes les couleurs.Oh quel bel arc-en-ciel, j'peux en avoir ? Aller juste un peu, histoire de goûter cet effet.

J'oublies, oui, j'oublies même ce que je fais.Je ne peux pas vous dire combien de temps ça durera.Ca me rend malade rien que de penser à ça.Rien que de penser que je vais surement passer ma vie à me demander pourquoi je suis ce que je suis.Pourquoi mon sommeil est si agité alors que le vôtre est si tranquille.De me demander pourquoi je fais des efforts pour montrer mon amour alors que l'on me crache à la gueule.Me fatiguer encore à jeter des roses & à me manger leurs propres épines.Je ne veux plus faire d'effort.Je me sens si fatiguée.Exténuée par vos plaintes inutiles, les miennes ont des raisons.Surement pas si suffisante à vos yeux.Pas assez exquise à lire.

" Non, n'ouvre pas le placard, c'est un vrai bordel, un vrai cimetière, j'essaye comme je peux d'entasser les squelettes, oui, je sais, ça sent un peu le cadavre tu m'en vois désolée "

La génération 2000 a encore fait des siennes mes amis.On en a pondu une autre, Maeva qu'elle s'appelle, celle là on a hésité à la faire comme les autres, on a voulu s'amuser.Des rondeurs par ci par là, histoire qu'elle s'en complexe bien.Une quinzaine d'année après on est pas déçu.Des pertes et des pleurs pour mon plus grand plaisir, voyez vous.Des dépressions comme on cueuille des fleurs, un coeur offert à tout va.Explosé sur le sol puis ramasser, recoller ; Ah que c'est beau l'espoir, vous m'en direz tant.Elle se perd, ne sachant pas où mettre les pieds, elle se retrouvera peut être un jour, qui c'est, plus tard, comme on dit.

Je ne veux pas parler d'amour dans ces lignes, la possession est bien trop dur à contrôler.

Rends moi folle, noies moi le coeur, dévores moi le qu'il n'en reste pas une miette